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Humaniste, considérant qu’être musicien implique d’étudier une partition, mais aussi une culture, Giuseppe Sinopoli (1946-2001) était en quête incessante de connaissances : médecin, il soutient à Padoue, en 1971, une thèse en psychiatrie et anthropologie criminelle avant d’écrire, dans une perspective clinique et musicale, sur Schubert, Schumann ou Wagner ; organiste et pianiste, il entre au Conservatoire de Venise et, deux mois plus tard, le quitte et se choisit pour maître Franco Donatoni, Bruno Maderna et Luigi Nono ; chef d’orchestre, il se forme, à Vienne, auprès de Hans Swarowsky, et dirige les plus grandes formations du monde, à Berlin, Chicago, Londres, New York, Vienne... Giuseppe Sinopoli meurt le 20 avril 2001, à la Deutsche Oper de Berlin, en dirigeant Aida. Trois jours plus tard, il devait soutenir, à Rome, une thèse de doctorat en archéologie.
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