C’est l’histoire d’une jeune fille (mi-Bruce Lee, mi-Greta Thunberg) affrontant courageusement État corrompu et industries polluantes, pour mieux saisir, en toute fin d’aventure, que « nous sommes les enfants de l’atmosphère ». Que « perdre le ciel qui est en nous /c’est perdre la terre qui est en nous ». Certains pourront s’étonner qu’il ait fallu tant de strates et de détours pour parvenir à une morale écologique aussi simple. Mais c’est précisément la subtilité du texte de Florence Jou de nous faire ressentir, de manière subreptice, à quel point cet enseignement élémentaire n’est accessible pour nous lecteurs (modernes, occidentaux) qu’au travers d’un mix sauvage de références et d’une combinaison imprévue d’enchantement littéraire, de parodie numérique et d’anthropologie pragmatique. Vertu de l’impureté : seul un coup de billard poétique à trois bandes peut aujourd’hui nous donner à voir l’image fugitive du terrestre, du céleste et des liens entre les deux.
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Editeur : éditions MF
Collection : Poésie commune
Publication : 25 mars 2025
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Livre papier
Poids (en grammes) : 150
Langue(s) : Français
EAN13 Livre papier : 9782378040888